Livrons-nous

Avec l'envie de faire de la place aux mots...

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Club lecture

Ces soirées sont nées du désir de partager ensemble des plaisirs et des déplaisirs de lecture. Des banquets animés, où l'on aime manger, boire, échanger. Après, je me plais parfois à rédiger un compte rendu.

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23 juin 2012

Club lecture n°29.

Livre proposé par Muriel. Soirée chez Muriel et Sabry.

Au coeur des ténèbres de Joseph Conrad.

7 mai 2012

Club lecture n°28.

Livre proposé par Valérie et Christophe. Soirée chez eux.

Palafox d'Eric Chevillard.

17 mars 2012

Club lecture n°27.

Livre choisi par vote démocratique (proposé par Pascale)! Soirée chez Muriel et Sabry

Taxi de Khaled Al Khamissi.

21 janvier 2012

Club lecture n°26.

Livre choisi par Sabry. Soirée chez Muriel et Sabry.

Eloge de la faiblesse d'Alexandre Jollien.

26 novembre 2011

Club lecture n°25.

Livre proposé par Marie. Soirée chez Delphine.

Halte à Yalta d'Emmanuel Ruben.

1 octobre 2011

Club lecture n°24.

Livre proposé par Muriel. Soirée chez Muriel et Sabry.

Les années d'Annie Ernaux.

8 mai 2011

Club lecture n°23.

Livre proposé par Maëva. Pique-nique lecture au Parc Montsouris.

Le livre des nuits de Sylvie Germain.

7 mai 2011

Club lecture n°22.

Livre proposé par Pascale. Soirée chez Muriel et Sabry.

Atelier 62 de Martine Sonnet

5 mars 2011

Club lecture n°21.

Livre proposé par Luis. Soirée chez Stéphane.

Le Llano en flammes de Juan Rulfo.

Des nouvelles qu'on pourrait finir par confondre mais qui marquent par la force de leur atmosphère : entre les romans siciliens de Giovanni Verga, les westerns spaghettis de Sergio Leone, et les films de Mizoguchi... De la chaleur, de la poussière, des dialogues de personnages taiseux, de la mort et des crimes en tous genres.

Art de la nouvelle ou incapacité à développer ce type d'histoire sur la longueur ? Allons lire peut-être l'unique roman de Juan Rulfo, Pedro Paramo, pour savoir ce qu'il en est...

Une écriture en adéquation avec le fond, concise et efficace, globalement plaisante à lire, même si un peu de lassitude s'installe parfois en cours de lecture.

Un livre de qualité qui nous demande peut-être de ne pas être trop bavards...

9 janvier 2011

Boîte à idées.

Pour ne pas oublier les idées proposées par nous tous :
- Le livre des nuits de Sylvie Germain (Maëva)

16 octobre 2010

Club lecture n°19.

Livre proposé par Robin. Soirée chez Muriel et Sabry.

Des hommes de Laurent Mauvignier.

27 juin 2010

Club lecture n°18.

Livre proposé par Mounia et Nicolas. Déjeuner chez Mounia et Nicolas.

Black boy de Richard Wright.

16 mai 2010

Club lecture n°17.

Livre proposé par Maëva. Pique-nique lecture au parc Montsouris.

Mon Michaël d'Amos Oz.

20 mars 2010

Club lecture n°16.

Livre proposé par Marie et Muriel. Soirée chez Valérie et Christophe.

Ulysse et L'Exode, deux recueils de poèmes regroupés dans Le mal des fantômes de Benjamin Fondane.

Hier dans la nuit je suis rentrée chargée de vos émotions et de vos remarques. Je les avais placées dans une petite valise, celle de nos voix les plus intimes, de nos réactions vives, à vif, à la parole poétique. Ce matin, elles ont surgi dans le désordre d'un brouillard.

Ce voyage dans les flots m'a donné le mal de mer

Je suis resté sur la rive, mon coeur n'a pas aimé ce lyrisme

J'ai plutôt navigué dans la langue du recueil "Le mal des fantômes" et j'ai cru lire de la poésie du XVIème siècle

J'ai aimé profondément cette parole naïve et universelle

Rimbaud est caché ici, et encore ici, dans l'aube, comme dans la soif, la quête...

D'abord rebuté, j'ai finalement été touché par cette parole

Combien est émouvant ce cri!

Du mystère des poèmes alphabétiques qui ouvrent et ferment le recueil de L'Exode, je voulais enfin vous dire un mot : cette idée vient des "psaumes alphabétiques", qui suggèrent une idée de plénitude et de totalité. Le procédé consiste à écrire pour un poème autant de vers, de distiques ou de strophes qu'il y a de lettres dans l'alphabet hébreu, l'ordre des lettres étant respecté; Fondane se contente de faire précéder chaque strophe d'une lettre de l'alphabet hébreu transcrite en caractères latins : aleph, beth, gimmel, daleth... (source : Benjamin Fondane ou le Périple d'Ulysse de Monique Jutrin)

"Ouvrons les yeux : la poésie est un "besoin", et non pas une jouissance, un acte et non un délassement. (...) Quand nous écoutons une oeuvre d'art (...) nous redressons un équilibre tordu, nous affirmons ce que tout le long de la journée, nous avons honteusement nié : la pleine réalité de nos actes, de notre espoir, de notre liberté, l'obscure certitude que l'existence a un sens, un axe, un répondant." (Benjamin Fondane, Faux traité d'esthétique)

6 février 2010

Club lecture n°15.

Livre proposé par Valérie. Soirée chez Muriel et Sabry.

Salina, Laurent Gaudé.

PERSONNAGES
Sabry, chef de la tribu du Tour de Table
Muriel, femme de Sabry, descendante de la tribu de la Transmission par le Livre
Robin, défenseur du Goût culturel et fromager
Christophe, homme de la Nuance et de la Parole apaisée
Valérie, femme de Christophe, Lectrice infatigable
Pascal, Force tranquille
Marie, femme de Pascal, Celle qui démonte les rouages des livres
Pascale, Celle à qui on ne la fait pas
Maëva, Analyste discrète et enthousiaste
Nicolas, diffuseur de la Parole Théâtrale
Monia, femme de Nicolas, Nouvelle venue dans la tribu

                           le récit de Muriel


Ils ont parlé, chacun à leur tour.
Ils ont dit la beauté de la langue, la force du conte africain mêlée
A l'implacable puissance de la tragédie antique.
Ils ont pu aimer la démesure, l'outrance, la limpidité des mots
Ou les critiquer, car le lecteur anticipe chaque événement
Si ce n'est le geste final d'Alika, qui donne vie à celle qui en a été privée
Et qui ramènera peut-être Salina et son inévitable révolte
Au sein de la cité.

''SALINA. Tu étais sur ma route, vieille mère. Cela est sacré.
KHAYA DJIMBA. Je ne suis pour toi qu'une vieille femme encombrante.
SALINA. Ne dis pas cela. Toi aussi tu as étanché ma soif.
KHAYA DJIMBA. Quelle soif ?
SALINA. Le flot léger des mots qui coule de ma bouche s'était tari depuis longtemps.
KHAYA DJIMBA. Alors parle, ma fille, parle jusqu'à ce que tu n'aies plus soif."

Ils ont voulu se revoir pour parler d'un autre livre.
Et pourquoi ne pas laisser la parole poétique nous charmer ?
Marie elle aussi a pensé aux mots de Benjamin Fondane : "Le mal des fantômes", édité chez Verdier Poche.
Cet ouvrage regroupe cinq livres de poèmes, je propose de préciser bientôt lesquels nous lisons tous, quand j'aurai le texte en main...
Et si nous nous retrouvions au printemps ? Le samedi 20 mars ?

11 décembre 2009

Club lecture n°14.

Livre proposé par Sabry. Soirée chez Jean-Marc.

La route, Cormac McCarthy.

10 octobre 2009

Club lecture n°13 (par Sabry).

Livre proposé par Valérie. Soirée chez Muriel et Sabry.

Les armes secrètes, Julio Cortazar.

Vergniaud Cortazar Arma Secreta

C'est à la conjonction d'une pendaison de crémaillère et d'un club lecture que je dois la découverte des "armes secrètes". Le fait se produisit il y a quelques mois. Nous étions quelques-uns à diner chez les K ce soir-là et nous étions censés polémiquer longuement sur ces textes prétendant réveler la face démesurée, sublime ou horripilante du quotidien, ce recueil étant réputé être un livre qui hante et bouleverse. Nous découvrîmes dès le début que cet ouvrage avait quelque chose de monstrueux. Dès son arrivée J-M nous fit remarquer une réalité atroce : nous n'avions pas tous lu le même livre, il en existait d'abominables multiples. Chez le même éditeur, dans la même collection, sous une même couverture et, suprême hérésie, sous un même ISBN coexistaient différentes versions dont le nombre de nouvelles pouvait varier du simple au triple ! Je me mis à feuilleter les différents exemplaires et j'éprouvais un vertige étonné et léger que je ne décrirai pas, parce qu'il ne s'agit pas de l'histoire de mes émotions, mais de Cortazar, de Vergniaud, d'armes et de secrets. De club lecture il ne fut plus question ce soir-là, une certaine gêne s'était emparée des participants, heureusement bien vite dissipée par les victuailles et libations de la pendaison de crémaillère. Je mets fin ici à la partie personnelle de mon récit. Le reste est dans la mémoire (si ce n'est dans l'espoir ou la frayeur) de tous les participants.

1 mai 2009

Club lecture n°12 (par Nicolas).

Livre proposé par Sabry. Soirée chez Muriel et Sabry.

Mémoires de porc-épic, Alain Mabanckou.

Cher Baobab,

si je me suis rendu en ce vendredi 1er mai chez Sabry et Muriel, c'est avant tout pour profiter d'un dîner entre amis, le club lecture constituant aussi pour moi une occasion de revoir des personnes que je n'aurais pas forcément l'occasion de rencontrer sinon; alors bien sûr, je connaissais ton histoire, ou plutôt devrais-je dire l'une des nombreuses histoires qu'on a dû te raconter au cours de ta longue et contemplative existence

tout a commencé dans cette petite rue du XIVème, loin là-bas dans la ville où les baobabs font place aux immeubles; chacun avait passé sa journée à ses occupations : manifestations pour la plupart, repos pour certains et ménage pour moi qui avais tenté de remettre de l'ordre dans un appartement qui en avait bien besoin

j'arrivais un peu en retard, mais on m'excusa bien vite pour entamer l'entrée que Muriel nous avait préparée; nous étions 7, en plus de Sabry et Muriel, il y avait Stéphane, Jean Marc, Valérie et Christophe et bien sûr cher baobab, ton serviteur qui sinon ne serait pas là pour te conter cette histoire

Dès que les assiettes furent remplies, tu devins le centre de la conversation; comme le veut maintenant la tradition, on commença par un tour de table; personne ne fut vraiment gêné par l'absence de points dans le livre, les avis (y compris celui de Jean Marc) étaient positifs, même si Stéphane et moi avions eu un peu de mal à rentrer dans le récit dès les premières pages; la faute sans doute à un esprit un peu trop cartésien; Sabry, lui, évoqua une lecture ludique et très agréable, ce à quoi personne ne trouva à redire

on se demanda si cette histoire était un conte, mais l'hypothèse fut rejetée, le narrateur étant lui-même un des personnages de l'histoire; on évoqua ensuite des allusions à la littérature, avec Moby Dick notamment, Jean Marc cita un passage où le Porc épic s'attaque directement à l'auteur en en faisant une critique très négative; Sabry fit alors allusion à la littérature fantastique, ce qui nous amena à nous pencher sur un autre axe de ton récit

un des aspects essentiels de la littérature fantastique est le fait que le surnaturel fait partie intégrante des faits; mais peut-on vraiment parler de surnaturel dans cette histoire où les évènements sont tout à fait normaux pour les gens qui les vivent et qui les racontent

Il y eut ensuite une brève bifurcation vers Wolverine au cours de laquelle Sabry nous expliqua avec brio la différence entre Marvel et DC Comics, justifiant le fait que Batman et Spiderman ne se rencontreraient jamais (ce fut pour moi le premier choc de la soirée)

c'est par la suite que les évènement tournèrent au surnaturel; tu dois comprendre cher baobab que dans nos sociétés occidentales la magie ne fait pas partie du quotidien et que sa moindre manifestation peut s'avérer troublante : On en vint ensuite à parler de la guerre des étoiles, Valérie insista sur l'aspect manichéen du noir et du blanc à mettre en parallèle avec les couleurs de Dark Vador et des forces de l'empire; Stéphane fit ensuite une allusion à un philosophe selon lequel la force obscure serait une référence à la foi catholique

je sais que toutes ces histoire peuvent te paraître bien futiles cher baobab, mais il me faut passer par là pour t'amener à l'évènement qui fit passer la soirée dans le surnaturel; pour illustrer son discours, Sabry a décidé de nous faire une démonstration de sabre LASER, il a donc attrapé un sabre sur une armoire qu'il a dégainé devant nos yeux ébahis.

Au premier mouvement, le sabre se brisa dans ses mains. Quelle force maléfique pouvait bien être à l'œuvre? Le sabre était sans nul doute envoûté, mais il faut une magie très puissante pour briser un sabre. Qui pouvait être à l'origine de cette malédiction? À l' heure où je te parle cher baobab, je n'en ai toujours pas la moindre idée.

On discuta encore un peu boulot puis chacun repartit, encore choqué par l'évènement surnaturel qui venait de se produire. Sabry promit qu'il en rachèterait un, mais le club lecture reste en deuil.

20 mars 2009

Club lecture n°11.

Livre proposé par Muriel. Soirée chez Stéphane.

Le sergent dans la neige, Mario Rigoni Stern.

En ces temps de confusion babélienne, je suis au regret de vous transmettre un étrange compte rendu du club lecture. Il semble qu'un certain Joël Balèze, traducteur de son état, soit venu brouiller les lignes qui suivent. Avec toutes mes excuses.

Ils étaient en sept à parler de l'oeuvre de Mario Rigoni Stern, "Il sergente nella neve". Mais prima di tutto, il y eut une première partie musicale, assurée à la chitarra par Stéphane.
Les tribulations des Alpins au cours de leur retraite de Russie purent ennuyer certains lecteurs, qui avaient lu d'autres témoignages bien plus passionnants sur cette époque.
Camminare.
Tout de même, la scène où Rigoni s'attable avec des Russes et mange sans être dérangé a marqué les esprits. Pour cette seule scène, le livre valait la peine d'être lu. Un moment où les hommes sont des hommes et où la guerre est comme suspendue. "Pour une fois, les circonstances avaient amené des hommes à savoir rester des hommes."
La neve.
Certes c'était bien écrit, avec sobriété et une belle économie de moyens, mais le point de vue adopté pouvait gêner, engendrer un certain malaise : les Italiens n'étaient donc que des gentils, ils n'avaient rien fait de mal, eux, contrairement aux Allemands ?
Chef, on la reverra-t-y, la maison ?
Il fallait saluer la force du style, le jeu des temps (présent / imparfait). Dire l'adéquation entre la situation extrême de ces hommes et la pudeur de l'écriture, sa capacité à dire le drame sans lyrisme, avec une retenue touchante.
Les poux.
Loin de nous ici l'idée de dénoncer un membre du club lecture qui n'aurait pas lu le livre. La délation, pas notre genre! On n'est pas en guerre, quand même...
Insistons plutôt sur la force de ce témoignage, qui dit la faim, le froid, la souffrance, la douleur des camarades qui meurent.
La polenta.
Enjamber un cadavre en rentrant dans une maison, poussé par la faim, et ne réaliser qu'après tout qu'on n'a pas vu un mort. Honte.
Questo è stato il 26 gennaio 1943. I miei più cari amici mi hanno lasciato quel giorno.
"Voici ce qu'a été le 26 janvier 1943. Mes plus chers amis m'ont quitté ce jour-là.'

Basta avec la Seconde Guerre mondiale, ont-ils dit : le prochain livre est proposé par Sabry, c'est "Mémoires de porc-épic" de Alain Mabanckou (Points, 6,50 euros). Nous nous retrouverons pour en parler le vendredi 1er mai, après une durissima giornata di lavoro. Quelqu'un se propose-t-il pour héberger ? Sinon, Sabry et moi pouvons accueillir.

Buona lettura a tutti,
Muriel.

13 février 2009

Club lecture n°10.

Livre proposé par Christophe. Soirée chez Jean-Marc.

Légendes d'automne, Jim Harisson.

Dear friends,

Vus du 16ème étage avec un regard d'oiseau, il était impossible de déterminer si les sept membres du club lecture dégustaient un plat qui se mange froid. L'air du soir ne disait pas encore si le grand absent, Christophe, avait été arrêté par les Federales de l'honnête bourgade d'Antony. Un tour de table eut lieu. "C'est un livre très prenant"... "Oui, ça dépend des nouvelles"... "C'est tout de même un peu caricatural, notamment dans la première nouvelle"..."Ce style concret, sensuel"... Il fut question des préférences entre les trois nouvelles, qui vantant le côté cinématographique de "Vengeance...", qui mettant en avant la fougue épique de "Légendes d'automne". Beaucoup découvraient l'écriture de Jim Harrison et certains manifestèrent leur enthousiasme. "Cette écriture simple et directe, dont on ne voit pas les ressorts et les trucs"... Le personnage principal de "L'homme qui abandonna son nom" fascina par sa capacité à traverser sa vie sereinement, habité par les mots de Cioran.

Les désaccords, comme toujours amicaux entre ces péones de la région parisienne, n'empêchèrent pas de souffler la bougie du 10ème anniversaire du club lecture.

Il fut décidé que le prochain club lecture aurait lieu le vendredi 20 mars. Stéphane proposa d'accueillir dans son ranch du 14ème arrondissement. Malheureusement, le livre qu'il avait suggéré, "Le rapport de Brodeck" de Philippe Claudel, n'est pas encore sorti en poche - sûrement un coup des Mexicains - mais le sera en avril : ce n'est donc que partie remise. Je vous propose donc un autre livre en attendant : "Le sergent dans la neige" de Mario Rigoni Stern (10/18, 6 euros). Il est temps de faire place à la littérature italienne!

Voilà. Il ne reste plus grand chose à raconter. Si l'on est croyant ou encore naïf, l'on peut penser que chacun obtiendra dans l'existence la part de mystère dont il rêve. Il suffit peut-être de marcher vers le soleil couchant et de fixer le sommet de la colline. "Il y a peu de choses à dire au sujet du bonheur; il se contente d'être lui-même, placide, presque somnolent. C'est un état que l'on adopte d'un coeur léger mais avec un esprit parfois torturé."

Bonne lecture à tous!
Bises,
Muriel.

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