Une multitude de bouquets de fleurs sur une tapisserie un peu jaunie frottement des yeux les barreaux en or du lit lit de princesse ma chérie.
La couverture grise avec des traits blancs et rouges en haut, douce dans le cou sur le menton puis le carrelage froid sous les pieds nus.
Chaleur du lit deux places bouilloire aux pieds ma grand-mère.
Lit collé au mur au fond de la chambre impression d’espace presque d’abandon.
Lit sans sommeil courants d’air disputes lumière absente.
L’ombre de la double bibliothèque plane sur un grand lit recouvert d’une couette –nouveauté.
Mezzanine ensoleillée barreaux en bois finie la vie de princesse, le quotidien.
Voix italiennes au réveil lit étroit rires éclatants au coucher.
Odeur de cuisine le matin matelas mou peu confortable.
Etrangeté d’une chambre à coucher venue d’une autre maison, matelas ferme, il fait froid.
Odeur de cigarette à l’aube et le soir, le lit occupe presque toute la pièce. Cabine de bateau.
Petit-déjeuner dans un grand lit odeur de café. Bonheur nouveau.
Presque une « vraie » chambre : deux chevets identiques de part et d’autre d’un lit confortable surmonté d’une tête de lit en bois clair.
Réveillée par les voix japonaises des passants et la lumière qui entre très tôt dans la chambre ! Euphorie ! Nuit passée sur un futon ! Kyoto !